vendredi 13 février 2015

Belle Epoque d’Elizabeth Ross

7/10


    
     J’avais repéré ce roman lors de sa sortie en VO surtout pour sa couverture que je trouvais juste superbe puis j’ai vue que l’auteur s’était inspiré d’une nouvelle d’Emile Zola (un auteur que je connais bien pour avoir lu la quasi-intégralité de son œuvre). J’ai alors voulu me le procurer et je l’ai gagné à un concours.

Résumé :
     
     Lorsque Maude Pichon s'enfuit de sa Bretagne natale pour échapper à un mariage dont elle ne veut pas, elle monte à Paris, ville-lumière en ébullition à la veille de l'exposition universelle de 1889. Hélas, ses illusions romantiques s'y évanouissent aussi rapidement que ses maigres économies. 
     
     Elle est désespérément à la recherche d'un emploi quand elle tombe sur une petite annonce inhabituelle : " On demande de jeunes filles laides pour faire un ouvrage facile. " L'Agence Durandeau propose en effet à ses clients un service unique en son genre : le repoussoir. Son slogan ? " Louez un faire-valoir, vous en deviendrez d'emblée plus attirante. " Étranglée par la misère, Maude postule... 

     Monsieur Durandeau a déjà amassé une petite fortune grâce à sa riche clientèle, et quand la Comtesse Dubern vient chercher une compagne pour Isabelle, sa fille aux idées bien arrêtées, Maude est immédiatement choisie comme faire-valoir idéal. Mais Isabelle ne sait pas que sa nouvelle " amie " n'est en fait que de location, et l'existence de Maude au sein de l'aristocratie repose entièrement sur sa capacité à garder ce lourd secret. Pourtant, plus elle en apprend sur Isabelle, et plus sa loyauté envers la Comtesse est mise à l'épreuve. Et plus la tromperie dure dans le temps, plus Maude aura à perdre...

Citation:

"C'est un art subtil que celui de repoussoir, poursuit doctement Durandeau.
Il s'agit en premier lieu de se fondre dans le décor, de se faire passer pour une dame de la bonne société, puis d'inspirer du dégoût aux autres et de mettre en valeur la cliente par ce moyen"

Avis:

      Dans ce roman young-adult, l’auteur reprend les types de personnages typiques des œuvres d’Emile Zola.
 Tout d’abord l’héroïne Maude Pichon, la jeune femme idéaliste qui découvre un monde dure loin de ce qu’elle imaginé et ou elle va devoir trouver sa place en travaillant pour la société  Durandeau qui représente tout les maux de la société parisienne de cette époque.
Dans cette recherche, elle fera la connaissance Isabelle (une fille d’aristocrate) qui refuse de devenir comme celle de sont milieu une femme qui sert de faire valoir à son mari.
Elle peut aussi compter sur les autres « repoussoirs » pour apprendre les règles de cette vie.
  Des personnages qui restent sans profondeur. L’auteure ne joue pas assez avec l’ambivalence des personnages.

       Ce roman nous plonge dans le Paris industriel et grouillant d’activité, qui prépare l’exposition universelle. Nous nous retrouvons ainsi dans une histoire ou se mélange décors clinquants et lieux assez sordides mis en lumière par des descriptions brèves mais très parlante. L’auteur nous amène à un rythme assez soutenue amplifié par des chapitres courts à suivre les aventures de Maude. Le petit bémol dans ce rythme est l’absence d’approfondissement de certaine rencontre que fait Maude.
  Elizabeth Ross souligne l’époque de narration grâce à des tournures de phrase simple et un vocabulaire très proche de celui utilisé par Zola.
La fin créée par l’auteur est assez prévisible.


       En bref, un roman en demi  teinte avec une histoire bien écrite qui nous emporte dans le Paris des extrêmes mais l’auteur survole un peu trop les personnages qui manquent de profondeur et semble un peu avoir bâclée la fin. De plus l’histoire d’amour n’apporte pas grand-chose à l’histoire. Un roman à conseiller au amateur d’Emile Zola et à ceux qui voudraient le découvrir. De plus la nouvelle d’origine apporte un vrai complément à l’histoire.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire