dimanche 10 janvier 2016

Dark Shadows, Tome 1 : La Malédiction d'Angélique de Lara Parker

7,5/10

Editions : Michel Lafon
446 pages

      J’ai découvert cet univers voilà des années au travers de la série Dark Shadows de Dan Curtis (1966 – 1971). En ouvrant ce livre, je m’attendais à retrouver l’esprit du film de 2012 mais j’y ai trouvé totalement autre chose.

Résumé :

      L’inquiétant manoir de Collinwood est le théâtre d’une véritable passion. Barnabas, fils d’un grand armateur anglais, conquiert le cœur de sa délicieuse servante Angélique. Mais cette romance va tourner court lorsque le fringant héritier demande la main d’une autre.
Malheureusement pour lui, sa première compagne n’est pas une femme ordinaire. Élevée dans la magie noire et dans l’art du vaudou, elle a vendu son âme au diable pour devenir Immortelle. Déterminée à prendre sa revanche, elle le condamne à l’éternité en le   transformant en vampire avant de l’enterrer vivant.
      Deux cents ans plus tard, Barnabas est enfin libéré de sa tombe et traque son ancien amour. Métamorphosée, Angélique est devenue une femme d’affaires redoutable. À l’aide de sa nouvelle complice Julia, Barnabas ne reculera devant rien pour se venger de celle qui a fait de sa vie un enfer.

Avis :

      Dans ce premier tome histoire se concentre sur Barnabas Collins un vampire redevenu humain qui doit se réadapter à ce mode de vie mais très vite l’auteur part sur l’histoire d’Angélique (une femme ayant vécu dans les îles de la Martinique pendant la période de l’esclavage) au travers de la lecture de son journal. Chaque personnage nous est servi avec ses peurs, ses envies et les luttes qu’il doit mener.
       Elle fait du lecteur le témoin des souffrances de cette jeune fille qui sera la victime des croyances locales et des manipulations de son père. Cette histoire nous montre un plaidoyer contre l’esclavage et sur la difficulté d’être en partie « mulâtre ». On est aussi témoin de sa rencontre avec Barnabas qui va lui ouvrir de nouveaux horizons.
       L’auteure nous dévoile ainsi les détails très forts pouvant choquer telles que le sort de certains esclaves. Elle nous livre des moments plus poétiques comme les histoires d’amour d’Angélique.
      Le récit manque parfois un peu de rythme et peu paraît un peu complexe mais arrive à faire ressentir beaucoup de choses au lecteur. La fin est assez prévisible mais amène à se poser des questions sur l’avenir d’Angélique et de Barnabas.


      En bref un premier tome en train de vaudou, d’amitié, de souffrance et d’amour qui peut sembler un peu lent mais qui vous fera passer un très bon moment.

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