9/10
Edition: Le livre de poche
Nb de page: 312
Résumé
Flanqué de sa cousine, Australie (dont le talent est de se réveiller avec une tête de déterrée), de son oncle Kazan (dont le pouvoir est de se perdre) et de l'indomptable Bastille, Alcatraz part à la recherche de son père qui aurait disparu dans la terrible bibliothèque d'Alexandrie. Mais il ne fait pas bon s'y promener car les conservateurs qui y travaillent n'attendent qu'une chose : s'emparer de l'âme des curieux qui veulent emprunter leurs livres.
Avis
Après mon coup de cœur pour le premier tome de la série j'ai
enchaîné tout de suite avec le tome 2.
Dans ce second tome nous retrouvons Alcatraz attendant son
grand-père dans un aéroport pour prendre l'avion vers la république libre mais
le grand-père Smedry n'arrive pas. Il se retrouve alors obligé de fuir les
bibliothécaires à bord d'un dragon en verre. Il se décide alors à partir à la
recherche de son grand-père dans la mystérieuse bibliothèque d'Alexandrie.
Pour ce voyage vers la bibliothèque d'Alexandrie, Alcatraz
et Bastille (rétrogradé au rang d'écuyer) sont accompagnés par de nouveaux
personnages qui sont tous très attachants et légèrement loufoque mais peuvent
aussi avoir un côté énervant. Nous faisons ainsi la connaissance de deux
nouveaux membres de la famille Smedry :
-Australie Smedry, une jeune fille peu sûre d'elle que son
talent dérange. Elle est aussi complexée car malgré des années d'entraînement
elle ne sait toujours pas se servir des verres occulatoirs.
-Le second membre de la famille qui les accompagne est Kazan
Smedry (oncle d'Alcatraz), un homme de petite taille légèrement imbue de sa
personne et dont le passe-temps favori est d'inventer des règles qui prouvent
la supériorité des personnes de petite taille. Son talent peut paraître un peu
antagoniste avec sa profession mais il en reste fier.
Cette petite troupe est protégée par Drauline (la mère de
Bastille) un chevalier Chrystaliote à cheval sur le protocole des règles. Elle
passe son temps à déprécier Bastille.
Ce second opus garde les attraits du premier. Brandon
Sanderson garde le même côté décalé en persistant dans l'humour et les
digressions souvent inutiles mais censées éduquaient le lecteur. Ce deuxième
tome reste bien écrit et fluide, il est cependant un peu plus touffu au niveau
des révélations. Ce qui peut gêner certains lecteurs est la grosse partie du
récit qui se passe en huis clos dans la bibliothèque d'Alexandrie. Un petit
côté qui m'a dérangé et le rappelle incessant tant par les conservateurs que
par les protagonistes des règles de la bibliothèque.
En bref un second opus bien rythmé et équilibré qui se lit
assez vite mais dont les personnages sont moins profonds que ceux du premier
tome. La fin de celui-ci est totalement inattendue et vous pousse à vous poser
un grand nombre de questions sur l'avenir de la famille Smedry.
Un second tome que je conseille à tous de lire pour une
bonne tranche de rire.
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