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Editeur : Editions Télémaque (16 juin 2011)
Voila quelques mois je suis tombé sur la chronique du roman
“L’unité” de Ninni Holmqvist sur le blog de Sariah’lit, qui m’a donné envie de
me le procurer.
Une fois acheté, je l’ai vite sortie de ma P.A.L et je vous
livre m’a chronique ici.
Résumé
Dorrit célibataire sans enfant vient d’avoir 50 ans ce qui
fait d’elle une “Superflue” (au contraire de ceux qui vive à l’extérieur
définies eux comme “utile”). Elle est alors emmené à l’unité ou elle vivra
dorénavant, elle y sera logé nourris et habillé mais en contre partie elle
devra vouer sont corps la médecine (expérience médicale ou dons d’organe). Elle
est accueillie chaleureusement dans ce nouvel environnement et s’y intègre très
vite mais son univers va être chamboulé par une rencontre.
Citation
“Les gens qui lisent tendent à être superflus. À l'extrême.”
"Notre vie quotidienne dans l'Unité de la banque de
réserve tournait vraiment autour d'expérimentations scientifiques sur des
spécimens humains. (...) Ceux qui sont superflus constituent une réserve et
ceux jugés nécessaires mais gravement malades, reçoivent avant tout des organes
produits à partir de leurs propres cellules souches. Si cela ne fonctionne pas,
ils sont placés sur une liste d'attente pour recevoir des organes de personnes
jeunes déclarées en mort cérébrales suite à un accident. Ils n'utilisent les
superflus que lorsqu'il apparaît évident qu'aucune autre méthode ou matériel
n'est disponible pour un patient atteint d'une maladie grave ou dans les cas
d'extrême urgence. Le tout -"cet élevage de porcs en plein air", pour
reprendre l'expression d'Elsa - était sensiblement plus humain que je ne
l'avais imaginé au premier abord."
Avis
Cette dystopie en huit-clos nous fait entrer dans la vie de
Dorrit, un écrivain assez résigné qui doute assez souvent. Elle va vite changé
de personnalité et devenir plus attachante car la rencontre qui changera sa vie
va montrer ses bons coté comme ses mauvais. Nous rencontrons aussi Johanes un
homme sure de lui, légèrement dragueur qui poussera Dorrit à changer de
personnalité. Mis a part les 2 personnages principaux j’ai trouvé les
protagonistes secondaire assez plat et sans profondeur.
L’idée de l’auteur de créé une dystopie à huit clos plutôt
réaliste ou des humains considéraient, comme inutile par la société servent de
cobayes ou de réserves d’organes est très originale, propice à la réflexion
mais a aussi un coté angoissant souligné par la conscience des habitants de
l’unité qui doivent vivre en sachant qu’ils peuvent subir à tout moment leur
don final. Le postulat de départ m’a vraiment plut, l’auteur décrit bien les
lieux (nous permettant d’avoir l’impression d’être nous aussi des habitants de
l’unité) et le coté légèrement anxiogène des lieux mais l’histoire dérive un
peu trop vite vers un coté romance qui m’a un peu gênée surtout lors d’une
scène assez explicite et qui je trouve a fait passé le coté dystopie au second
plan. Malgré cette petite dérive la narration est assez fluide et les chapitre
court amène un bon rythme à l’histoire. L’autre point qui m’a un peu dérangé
est la fin un peu trop prévisible et semblant manquer de détail.
En bref un roman qui m’a déçu l’idée de l’humain traité un
peu comme du “bétail” été vraiment innovante mais l’auteur l’a trop vite
traité, laissant de coté la dystopie et bâclant un peu trop la fin qui laisse
une sensation d’inachevée.
Je n’ai pas vraiment accroché à l’œuvre mais ce n’est pas
pour cela que vous ne devais pas essayer de vous y mettre surtout si vous aimé
les romance dans un univers dystopique. Un roman à ne pas mettre entre toutes
les mains pour des lecteurs de plus de 16 ans.
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