8/10
Edition : PKJ
588 pages
J’ai découvert cette série sur le blog de Palace of
Books alors que je cherchais une nouvelle série style dystopie mais je suis
tombé sur cette série que je ne serais pas classé mais dont le premier tome m’a
paru plutôt prometteur.
Résumé :
Imaginez. En plein cours
d'histoire, ils sont en train de prendre des notes quand tout à coup... plus de
professeur ! Affolés, ils sortent de classe et se rendent compte qu'il n'y a
plus aucun adulte. Comme s'ils s'étaient évaporés. En fait, tous les êtres
humains de plus de 15 ans ont disparu. Plus incroyable encore, ceux qui restent
développent des super-pouvoirs mais ils ne parviennent pas encore à les
maîtriser. Cette aventure extraordinaire est arrivée à Sam, 14 ans, et à tous
les enfants de la petite ville californienne de Perdido. Passé la première
période d'euphorie, les enfants doivent maintenant s'organiser pour survivre.
Qui va s'occuper des bébés et des malades ? Comment trouver de la nourriture ?
Autant de questions vitales à résoudre en urgence ! Sam devient malgré lui l'un
des responsables de l'organisation mais, bien vite, il va devoir affronter
d'autres chefs de bandes, aux idées beaucoup plus sombres.
Avis :
Dans ce premier tome de
Gone, nous faisons la connaissance de Sam 14 ans et ses camarades alors que tout les habitants
depuis 15 ans disparus et qu’une barrière semble couper la ville du reste du
monde.
Les personnages sont assez développés pour les principaux mais la profusion d’autres protagonistes ne
permet pas de vraiment s’attacher à
eux.
Cette absence d’adultes et
la réorganisation de la ville créée un environnement assez sombre et anxiogène rappelant un peu l’univers du roman « Sa Majesté des mouches » de William
Golding.
Ce premier tome tourne
surtout sur la création des différents groupes et sur la recherche de ce qui a
créé cette situation étrange.
L’histoire est assez rythmée présentant de nombreux
rebondissements tant au niveau des recherches sur la situation que sur les
luttes de pouvoir pour diriger la ville (une lutte entre la connaissance et la
sagesse). Les quelques temps morts
servant plus à montrer les interactions basiques dans la ville.
Michael Grant possède une écriture simple et très fluide qui
permet de lire ce premier tome très rapidement
L’auteur créé une situation
où les traits de caractère bon ou mauvais sont exacerbés montrant la cruauté
comme la bonté. Chaque événement pousse les personnages de leurs derniers
retranchements rendant certains vraiment attachants. Même si la fin de ce premier tome ne m’a pas vraiment
surprise un peu trop prévisible et laissant énormément de questions sans
réponse. Je suis curieuse de connaître l’évolution des personnages et les
raisons de l’apparition du mur, des disparitions et des mutations.
En bref, un premier tome simple à lire
avec une intrigue plutôt sombre lorgnant entre la science-fiction et la
critique sociétale. Pour cette énigme multicouche et le rythme de cette
histoire, je continuerai sûrement cette série.
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