3/10
Edition : PKJ
223 pages
J'avais entendu parler de cette dystopie et j'avais été
attiré par la couverture que je trouvais vraiment belle. Le thème de la puce
qui contrôle le caractère m'a poussé à l'acquérir en e-book.
Jade, 20 ans, vit dans une société parfaite, où la violence
a été éradiquée. Comme touts les habitants du Continent, elle porte, implantée
dans la nuque, une puce digitale qui régule ses émotions. Apprentie Guérisseur
au Centre de Reboot, Jade traite les déficients dont le code électronique a
buggé... Jusqu'à l'arrivée de Sacha Fleery. Toutes les réinitialisations
échouent sur ce jeune homme exalté, sauvage. Malgré l'aversion qu'il lui
inspire, Jade accepte d'entrer dans sa cellule de confinement et de lui parler.
Un choc. Si bouleversant que sa puce disjoncte. Reconnectée à ses émotions Jade
va découvrir la peur, le désir... et la révolte.
Avis:
Dans un monde futuriste, des puces implantées dans le
cerveau humain contrôlent le caractère de chacun et garantie la paix mais pour
certains la puce se déconnecte ainsi ils deviennent non digitales et sont
soignés au centre de reboot. C'est la que nous faisons la connaissance de Jade
Stone une jeune femme plutôt terne de caractère ne semblant pas savoir ce
qu'elle veut et en fin de formation au centre qui se retrouve à s'occuper Sacha
Fleery, un homme dont la puce ne fonctionne plus semblant se résigner à ce qui l'attend si le
reboot ne fonctionne pas.
Tout le récit se concentre sur ces deux personnages dont on
ne sait grand-chose et dont l'auteur n'arrive à faire ressortir aucune
profondeur.
Sarah Wagon créée pour cette histoire un univers futuriste
sous-exploité ou l’on à du mal à se projeter faute de détail. Le côté dystopie
manque quant à lui vraiment d'inventivité, le côté contrôle des sentiments m'a
rappelé « Delirium » de Lauren Oliver la puce en moins et le récit se
concentre sur un événement unique dont on ne voit pas la portée ni les
conséquences sur le monde dystopique. L'auteur
n'explique pas vraiment ce qui a poussé le gouvernement à faire
implanter des puces. Au niveau de la narration, le rythme restes assez inégal laissant beaucoup de
place aux temps morts. La fin est tellement prévisible qu'on s'attend à la voir
arriver plus tôt. L'écriture reste tout de même simple et assez fluide.
En bref, un premier tome auquel je n'ai pas accroché. Selon
moi l’univers est mal défini, le côté dystopie manque d'imagination et de
nouveauté en passant même au second plan. Les personnages ne permettent pas de
se projeter et manque de profondeur. Un premier tome que je ne conseille pas
surtout à ceux qui veulent découvrir ce genre.
Ma réticence se conforte en lisant ta critique. Déjà rien qu'avec la quatrième de couverture j'avais trouvé que l'histoire de puce qui contrôle les émotions faisait très copié-collé à la série Glitch (qui est très bien). Je ne l'acheterais surement pas.
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